À l’époque de Mozart, l’octuor à vent était l’un des ensembles les plus populaires. L’empereur d’Autriche lui-même disposait de son propre ensemble pour se divertir. Les octuors jouaient souvent lors de fêtes, dans les tavernes et parfois, comme nous le dit Mozart lui-même, sous les fenêtres en guise de sérénade.

De diamant brut à véritable joyau, Mozart a élevé cet ensemble pourtant répandu, au rang de formation d’exception, explorant des mélodies et des harmonies qui figureront plus tard dans ses opéras et ses œuvres les plus célèbres dont l’Adagio de sa Sérénade n° 11 qui est digne des plus émouvantes arias de son répertoire.

Depuis, l’octuor à vent est resté dans le répertoire classique et a été repris par de nombreux compositeurs.

L’Octuor de Beethoven est une œuvre de jeunesse pleine de contrastes et d’humour qui nous montre un visage espiègle et joyeux du compositeur avant que le destin ne frappe à sa porte.

Un siècle et demi plus tard, le compositeur anglais Gordon Jacob reprend l’octuor à vent dans une œuvre grandement inspirée par le caractère populaire et accessible de Mozart.